5 éléments pour une relation saine

Natalie Guenette, M.A., P.A.

Qu’est-ce que cela signifie d’être dans une relation saine ? De nombreux éléments sont importants dans une relation, tels que la communication ouverte et la réciprocité. Le Ontario Psychological Association suggère que « lorsque nos relations sont solides, nous sommes plus résilients face au stress et aux difficultés. Mais lorsque nos relations sont tendues, nous sommes plus susceptibles d’éprouver de l’anxiété, de la dépression et des comportements d’adaptation inadaptés » (The psychology of relationships: Connections for better well-being, 2023).

Le Crisis and Trauma Research Institute (CTRI) identifie 5 éléments d’une relation saine. Explorons-les.

  1. Le respect
  2. Les limites
  3. Le partage du pouvoir
  4. Avoir un cadre pour la gestion des conflits
  5. L’adaptabilité et la flexibilité

Le respect

Dans les relations, le respect consiste à permettre à chaque membre d’être tel qu’il/elle est. Il s’agit d’accepter leur personnalité, leur individualité, leurs opinions uniques, leurs pensées et leurs sentiments et de reconnaître que chacun.ne a le droit de s’exprimer dans la relation. Le respect consiste à conserver de l’espace pour que les différences existent ; malgré l’inconfort que cela peut créer en vous.

Limites

Les limites dans les relations concernent l’identification de vos limites afin que vos besoins soient satisfaits. Les limites individuelles sont fixées et communiquées entre les membres de la relation. Dans les relations où les enfants sont impliqués, leurs besoins doivent être priorisés et des limites doivent être fixées afin de les protéger des défis et des conflits des adultes.

Partage du pouvoir

Cela signifie que toutes les personnes impliquées dans la relation peuvent coexister et qu’il y a un espace pour que chacun.ne puisse partager ouvertement et librement ses pensées, ses émotions et ses opinions sans crainte de conséquences. Il est important de tenir compte de l’âge des personnes dans les relations (c.-à-d. : il est normal que les parents et les adultes prennent plus de décisions et aient plus de responsabilités que les enfants. Cela ne signifie pas, cependant, que les désirs et les besoins des enfants ne sont pas pris en compte). Les risques que les relations deviennent malsaines sont accrus lorsqu’il y a un déséquilibre de pouvoir.

Avoir un cadre pour la gestion des conflits

Le quatrième élément consiste à avoir des règles sur la façon dont les conflits seront gérés. Les conflits sont stressants et peuvent déclencher des émotions inconfortables. Pour cette raison, avoir une structure pour la gestion des conflits peut aider à naviguer dans l’inconfort que le conflit peut susciter en vous et d’autres membres de la relation. De plus, parce que nous réagissons tous différemment aux situations stressantes, il est important de discuter ouvertement des meilleures façons de gérer les conflits pour toutes les personnes impliquées (par exemple : avoir un code pour vous rappeler de prendre du recul ; prendre une pause de 10 minutes lorsque la conversation s’intensifie avant d’y revenir ; etc.).

Adaptabilité et flexibilité

Le cinquième et dernier élément d’une relation saine consiste à s’adapter et à faire preuve de souplesse pour essayer de nouvelles façons de travailler ensemble dans des situations stressantes. Il s’agit également de vouloir travailler en équipe vers un objectif collectif, tel qu’avoir une relation saine.

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez éprouvez des difficultés dans leurs relations, sachez que CFIR-CPRI a de nombreux clinicien.ne(s) disponibles pour vous aider à renforcer vos compétences afin d’améliorer vos relations.

Références: 

Coburn, S.C. (2021). Family Violence [Workshop]. Crisis and Trauma Research Institute.

The psychology of relationships: Connections for better well-being. Ontario Psychological Association – The Psychology of Relationships: Connections for Better Well-Being. (2023, December 21). https://www.psych.on.ca/Public/Blog/2023/the-psychology-of-relationships

Natalie Guenette, M.A., P.A. est psychothérapeute autorisée au Centre pour les relations interpersonnelles (CPRI). Elle offre des services de psychothérapie individuelle en ligne et en personne à des adultes en français et en anglais. Natalie offre des services aux personnes qui éprouvent un large éventail de difficultés liées aux relations interpersonnelles, à l’anxiété, à la dépression, à l’estime de soi, aux traumatismes et à la consommation de substances. Elle travaille à partir d’approches humanistes et psychodynamiques et intègre une variété d’interventions thérapeutiques de la thérapie centrée sur les émotions (TCE) et de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Mettre fin au perfectionnisme : Se concentrer sur le développement de carrière et les compétences essentielles

Le perfectionnisme est souvent considéré comme un trait de caractère souhaitable dans le monde professionnel, mais il peut aussi être une arme à double tranchant. S’il est louable de viser l’excellence, l’obsession de la perfection peut entraver l’évolution de la carrière et conduire à l’épuisement professionnel. Voici comment les professionnels peuvent se débarrasser du perfectionnisme et donner la priorité à un développement de carrière et à des compétences plus significatives.

Reconnaître les inconvénients du perfectionnisme

Le perfectionnisme peut conduire à la procrastination, au non-respect des délais et à des niveaux élevés de stress. Il est essentiel de comprendre que viser la perfection signifie souvent fixer des normes irréalistes qui ne pourront jamais être respectées. Cela peut vous empêcher d’accomplir des tâches, de prendre des risques et d’apprendre de vos erreurs.

Fixer des objectifs réalistes

Au lieu de viser la perfection, fixez-vous des objectifs réalisables et réalistes. Divisez les grands projets en tâches plus petites et plus faciles à gérer et concentrez-vous sur la réalisation de progrès constants. Cette approche permet non seulement de réduire le stress, mais aussi de faire preuve de souplesse et de s’améliorer en permanence.

Adopter un état d’esprit de croissance

Adopter un état d’esprit de croissance signifie comprendre que les compétences et l’intelligence peuvent être développées grâce au dévouement et au travail. Relevez les défis, persistez face aux échecs et considérez l’effort comme une voie vers la maîtrise. Cet état d’esprit permet de mettre l’accent sur le développement personnel et professionnel plutôt que sur les résultats parfaits.

Hiérarchiser les compétences essentielles

Identifiez les compétences les plus importantes pour le développement de votre carrière. Il peut s’agir de leadership, de communication, de réflexion stratégique ou d’expertise technique. Investissez votre temps et votre énergie dans l’amélioration de ces compétences plutôt que de vous enliser dans les détails du perfectionnisme.

Tirez les leçons de vos erreurs

Les erreurs sont inévitables et constituent de précieuses occasions d’apprentissage. Au lieu de craindre les erreurs, utilisez-les comme un retour d’information pour améliorer vos performances. Analysez ce qui n’a pas fonctionné, comprenez pourquoi et réfléchissez à la manière de mieux faire la prochaine fois. Cette approche favorise la résilience et l’amélioration continue.

Déléguer et collaborer

Les perfectionnistes ont souvent du mal à déléguer, craignant que les autres ne répondent pas à leurs exigences élevées. Pourtant, la collaboration est essentielle à l’évolution de la carrière. Faites confiance à votre équipe, déléguez des tâches et concentrez-vous sur la situation dans son ensemble. Cela permet non seulement d’alléger votre charge de travail, mais aussi de favoriser un environnement de travail collaboratif et innovant.

Pratiquez l’autocompassion

Soyez bienveillant envers vous-même. Reconnaissez que tout le monde fait des erreurs et que la perfection est une norme irréaliste. La pratique de l’autocompassion réduit l’anxiété associée au perfectionnisme et favorise un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Concentrez-vous sur l’impact

Ne vous concentrez plus sur l’exécution parfaite de vos tâches, mais sur l’impact de votre travail. Réfléchissez à la manière dont vos contributions profitent à votre équipe, à votre organisation ou à vos clients. Donner la priorité à l’impact plutôt qu’à la perfection peut conduire à un travail plus significatif et plus satisfaisant.

Cherchez à obtenir un retour d’information

Un retour d’information régulier est essentiel à la croissance professionnelle. Au lieu de craindre les critiques, recherchez les commentaires constructifs de vos pairs, de vos mentors et de vos supérieurs. Utilisez ce retour d’information pour affiner vos compétences et améliorer vos performances.

Célébrer les progrès

Reconnaissez et célébrez vos réalisations, même les plus modestes. Reconnaître les progrès accomplis stimule la motivation et renforce l’importance de l’amélioration continue par rapport à la perfection.

Conclusion

L’abandon du perfectionnisme est un voyage, pas une destination. En se fixant des objectifs réalistes, en adoptant un état d’esprit de croissance, en donnant la priorité aux compétences essentielles et en se concentrant sur l’impact, les professionnels peuvent réduire le stress, améliorer leur productivité et parvenir à un développement de carrière significatif. Rappelez-vous que le progrès, et non la perfection, est la clé du succès et de l’épanouissement à long terme dans votre carrière. Travailler avec un coach professionnel peut vous aider à vous concentrer sur l’amélioration de vos compétences de base et à minimiser votre réflexe de perfection.

Erin Leslie, coach de carrière chez CPRI et fondatrice d’EQFootprints, est une stratège de carrière et une coach en leadership qui permet à tout professionnel ou équipe de réaliser ses aspirations professionnelles par le biais du développement personnel, de la formation et du coaching.

Erin pratique le coaching individuel et d’équipe avec des clients et des mentorés dans tous les secteurs d’activité. Certifiée pour les évaluations EQ-i 2.0, Erin se spécialise dans les pratiques et les outils d’intelligence émotionnelle afin de favoriser un quotient émotionnel plus élevé sur le lieu de travail. Sa perspicacité en matière d’intelligence émotionnelle est le fruit de 25 ans de carrière en tant que femme d’affaires dans le secteur de la technologie ; combinée à un style de coaching sur mesure, elle a la capacité intuitive de découvrir les obstacles personnels ou environnementaux et d’aider à identifier de nouveaux objectifs pour votre public professionnel. Aider les professionnels, les équipes et les nouveaux venus dans tous les aspects de la négociation commerciale, de l’image de marque personnelle, du réseautage et de la culture d’entreprise n’est pas seulement une vocation, c’est sa passion.

Établir et maintenir vos limites

Dr. Karine Côté, C.Psych.

L’importance d’affirmer ses limites pour promouvoir des relations saines et durables avec les autres est de plus en plus évoquée dans les médias. Que ce soit avec votre partenaire, un parent, un frère ou une sœur, un ami ou un collègue de travail, être capable d’identifier et d’affirmer vos limites est une habileté importante à développer.

Les limites sont définies comme des besoins et règles que nous fixons dans nos relations. Elles peuvent être de nature psychologique, émotionnelle ou physique et nécessitent une capacité à être conscient de nos besoins et de nos limites dans diverses situations (DBT.com, 2024). Les limites peuvent nous aider à répondre à nos besoins interpersonnels, à favoriser la proximité, à limiter l’enchevêtrement et à accroître notre sentiment d’efficacité personnelle.

Voici quelques ingrédients clés à garder à l’esprit pour vous aider à établir et à maintenir vos limites avec les autres.

Identifier : Vos pensées, émotions et sensations physiques représentent un guide de vos besoins et limites internes. Être à leur écoute et développer votre capacité à comprendre leur signification et leur fonction sous-jacentes peut vous aider à identifier vos besoins et vos limites.

Affirmer : Vos limites auront bien plus de chance d’être respectées si elles sont clairement exprimées aux autres. Parler au je et communiquer lorsque vous et l’autre êtes émotionnellement régulés vous donnera également la meilleure chance d’être entendu.

Clarifier : Parfois, l’intention ou la signification de nos limites peuvent être mal comprises par les autres. Prendre l’espace pour les clarifier lorsque nécessaire augmentera également vos chances d’être entendu et respecté dans vos limites.

Renforcer : Lorsque l’autre a modifié ses comportements ou ses réactions pour respecter vos limites, le reconnaître et montrer votre appréciation peut l’aider à confirmer qu’il est sur la bonne voie pour répondre à vos besoins – et donc renforcer ces changements positifs.

Répéter : Dans certains cas, affirmer une limite une fois peut ne pas suffire pour qu’elle soit systématiquement respectée par l’autre. Après tout, les vieilles habitudes peuvent revenir au galop ! Répéter la limite peut également aider à maintenir les changements nécessaires dans vos relations interpersonnelles.

Affirmer ses limites et s’engager dans des relations satisfaisantes, respectueuses et durables peut parfois présenter des défis. Les cliniciens du CFIR-CPRI sont là pour vous aider si vous avez besoin d’aide pour naviguer vos dynamiques interpersonnelles plus complexes.

Référence

DBT.com (2024). Interpersonal Boundaries. https://dialecticalbehaviortherapy.com/
interpersonal-effectiveness/interpersonal-boundaries/

Dr. Karine Côté, C.Psych, est une psychologue au Centre pour les relations interpersonnelles (CPRI). Dr. Côté offre des services psychologiques aux adultes et couples qui vivent avec une diversité de difficultés psychologiques et relationnelles liées aux troubles de l’humeur et de l’anxiété, trauma, troubles alimentaires, perturbations de sommeil, et difficultés relationnelles. Elle travaille à partir d’une approche humaniste en intégrant des techniques thérapeutiques de la psychothérapie expérientielle et des relations d’objet, centrée sur les émotions (TCÉ) et cognitive-comportementale (TCC).

Co-création du changement : le rôle fondamental de l’alliance thérapeutique dans le counselling

Points clés :

  1. Alliance thérapeutique 
  2. Connexion thérapeutique 
  3. Boussole pour le changement 

Dans le domaine de la santé mentale, l’importance de l’alliance thérapeutique est essentielle. Elle peut être décrite comme la relation de confiance et de collaboration entre un client et un thérapeute qui constitue la fondation des résultats thérapeutiques réussis (Cuncic, 2023). Ce lien va au-delà de l’interaction professionnelle ; il s’agit d’un lien dynamique qui favorise un environnement où le développement personnel et le changement peuvent prospérer (Ardito & Rabellino, 2011).

Un aspect clé de cette alliance est le concept d’une bonne connexion thérapeutique. Tout comme chaque individu est unique, il en va de même pour ses besoins et ses préférences en thérapie. La bonne connexion thérapeutique est l’interaction entre un client et un thérapeute où les personnalités, les styles de communication et les approches thérapeutiques s’alignent. Comme un habit sur mesure, le bon ajustement garantit que le processus thérapeutique est non seulement efficace, mais aussi confortable pour le client.

Lorsque les clients ressentent une véritable connexion avec leurs thérapeutes, cela crée un espace sûr pour la vulnérabilité, l’authenticité et l’exploration de soi – ce qui est le plus grand indicateur de succès thérapeutique. Une distance, à l’inverse, peut entraver les progrès et laisser les clients se sentir non-entendus, insatisfaits ou incompris.

Les thérapeutes qui accordent la priorité à l’établissement d’une alliance thérapeutique solide font preuve d’empathie, de confiance, de respect, d’écoute active et d’un véritable engagement envers le bien-être de leurs clients. L’alliance thérapeutique n’est pas établie du jour au lendemain, mais alors que les clients naviguent dans le chemin souvent difficile de la découverte de soi et de la croissance, l’alliance thérapeutique devient la boussole qui les guide vers la guérison et la résilience. La recherche a montré que la qualité de l’alliance thérapeutique agit comme un prédicteur fiable de l’engagement thérapeutique positif, de la motivation et des résultats cliniques – indépendamment de l’approche psychothérapeutique utilisée (Ardito et al., 2011).

Essentiellement, l’alliance thérapeutique et la bonne connexion thérapeutique ne sont pas seulement des concepts abstraits ; ils sont le cœur et l’âme d’une thérapie efficace. En reconnaissant et en nourrissant cette alliance, les clients et les thérapeutes co-créent un espace de transformation où le changement et la croissance personnelle deviennent non seulement possibles, mais probables.

Les conseils pour améliorer votre expérience thérapeutique comprennent le fait de lui donner quelques séances avant de décider si l’alliance thérapeutique / connexion se sent bien, ne pas avoir peur de poser des questions sur le processus, s’assurer que vous vous sentez entendu, vu, compris et considéré, exprimer vos besoins, fournir des commentaires à votre thérapeute, réfléchir sur votre parcours thérapeutique, et garder les lignes de communication ouvertes sur vos objectifs et besoins changeants.

Natasha Vujovic, M.Psy, P.A., (Stagiaire) est une psychothérapeute autorisée (stagiaire) au CFIR-CPRI. Elle travaille avec des adultes et des couples anglophones qui éprouvent un large éventail de difficultés psychologiques et relationnelles, y compris l’anxiété et le stress, la dépression, régulation de l’humeur, le deuil, les conflits relationnels, les traumatismes, les transitions de vie, la personnalité, l’image corporelle, le mariage et le pré-mariage, les conflits internes, la dynamique familiale et l’estime de soi. Natasha est une thérapeute intégrative s’appuyant sur les théories psychodynamiques / analytiques et adopte une approche collaborative et honnête de la session.

Références:

Ardito, R. B., & Rabellino, D. (2011). Therapeutic alliance and outcome of psychotherapy: historical excursus, measurements, and prospects for research. Frontiers in Psychology, 2, 270. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2011.00270

Cuncic, A. (2023, November 30). Why a Therapeutic Alliance Is Important in Therapy. Verywell Mind. https://www.verywellmind.com/the-therapeutic-alliance-2671571

L’importance des émotions: Partie 2

Bienvenue à la deuxième partie du blog! Dans la première partie, nous avons répondu à trois questions : 1) que sont les émotions? 2) pourquoi sont-elles aussi importantes? & 3) qu’est-ce que les émotions primaires et secondaires? Dans cette deuxième partie, nous aborderons la façon d’identifier les émotions et les besoins. Je veux rappeler que c’est quelque chose qui peut être pratiqué, appris et développé! Il est tout à fait normal de ne pas savoir comment le faire instinctivement.  

Comment identifier vos émotions et vos besoins?  

Vous entendrez probablement beaucoup de gens dire que vous devez faire face à vos émotions. Je préfère dire que nous devons être avec nos émotions. Être avec nos émotions, faire un effort conscient pour les ressentir, et s’asseoir avec vous permettra de les identifier. Si cela est difficile, je vous suggère d’essayer d’utiliser un outil pour vous aider, tel que la roue des émotions :  

Il y a deux façons d’utiliser la roue : 

1 – Commencez au centre, choisissez ce que vous ressentez (p. ex : la colère) et jetez un œil aux différents types de colère que nous pouvons avoir tendance à ressentir (aller vers l’extrémité de la roue).  

2- Commencez vers l’extrémité (p. ex : vous vous sentez vide) et faites votre chemin vers le milieu de la roue pour vois quelle émotion y est liée (p. ex : tristesse). Je vous suggère également de regarder d’autres émotions (p. ex : si vous vous sentez en colère, allez jeter un coup d’œil à la peur, à la tristesse, etc.) pour identifier les émotions primaires par rapport aux émotions secondaires.  

Enfin, gardez à l’esprit que cet outil vous amène dans un type de traitement plus cognitif, il est donc important de revenir s’asseoir avec vos émotions une fois que vous les avez identifiés (observer comment les émotions vous font sentir dans votre corps).  

De plus, il est important d’identifier vos besoins à la racine des émotions et des sentiments que nous avons. Par exemple, nous avons identifié que votre émotion principale est l’abandon. Vous pouvez alors vous demander : « De quoi ai-je besoin (de moi-même ou de l’autre) pour ne pas me sentir abandonné? ». Une fois que vous avez identifié votre besoin, vous pouvez le communiquer à l’autre personne impliquée. Identifier nos émotions et nos besoins est important car cela optimise le bien-être sain et optimise les relations saines avec les autres. 

Dr. Mélodie Brown, D. Psy., C. Psych., est psychologue clinicienne et co-fondatrice du CFIR (St. Catharines). Elle offre de la psychothérapie individuelle aux adultes et aux couples, ainsi que des évaluations psychodiagnostiques pour les adultes, en français et en anglais. Elle offre aussi de la supervision clinique à des étudiants qui terminent leur maitrise ou leur doctorat en counselling ou psychologie clinique.

L’importance des émotions: Partie 1

Dans cette série de blog en deux parties, quatre questions clés sur les émotions seront répondues. Nous parlerons de ce que sont les émotions, pourquoi elles sont importantes, la différence entre les émotions primaires et secondaires, et la façon d’identifier les émotions et les besoins sous-jacents. La plupart d’entre nous n’apprenons pas ces concepts en grandissant, car il n’y a généralement peu d’éducation qui est faite sur ce sujet à l’école ou de la part des parents, donc je suis ravie de vous partager ces merveilleuses connaissances avec vous !  

Que sont les émotions?  

L’Association américaine de psychologie (APA, 2022) définit les émotions comme « des réactions mentales conscientes subjectivement vécues comme des sentiments forts généralement dirigés vers un objet spécifique et généralement accompagnés de changements physiologiques et comportementaux dans le corps » (APA, 2022). J’aime voir les émotions comme des petits messagers – notre cerveau et notre corps nous envoient un message sur quelque chose qui se passe dans notre monde. Cela vaut autant pour les émotions agréables et celles qui sont plus inconfortables – malgré que nous n’aimions pas ressentir des émotions inconfortables, elles sont tout aussi importantes.  

Pourquoi les émotions sont-elles importantes?  

Comme mentionné ci-dessus, nous n’aimons généralement pas ressentir des émotions inconfortables. Elles sont cependant très importantes et font partie des expériences humaines normales. Les émotions sont importantes puisqu’elles peuvent nous aider à comprendre ce que nous ressentons à propos d’une situation ou d’une personne, à communiquer avec les autres, à agir rapidement dans des situations urgentes, à identifier quand nous devons établir des limites, à identifier des besoins non-comblés, à traiter des situations, et bien plus encore! Pour ce faire, il est important que nous apprenions à identifier ce que nous ressentons, à faire la différence entre les émotions primaires et secondaires, ainsi qu’apprendre à identifier nos besoins. 

Que sont les émotions primaires et secondaires?  

Une émotion primaire est un sentiment à l’origine de notre réaction et une émotion secondaire est une réaction émotionnelle à une émotion ou à une situation. Par exemple, souvent, lorsque je rencontre des couples en thérapie, j’entends un partenaire dire quelque chose comme : « mon partenaire me met tellement en colère! ». Lorsque nous explorons cette colère, nous nous rendons compte qu’il y a quelque chose de sous-jacent, quelque chose de plus profond. Souvent, nous découvrons que la personne se sent blessée ou abandonnée, ou non vue ou entendue. Dans cette situation, l’émotion primaire serait de se sentir abandonné par exemple, et l’émotion secondaire serait la colère. Lorsque vous ressentez une émotion, il est toujours important de s’asseoir avec elle et de voir ce qui est vraiment là – identifier l’émotion primaire par rapport à l’émotion secondaire. Cela vous aidera alors à identifier ce dont vous avez besoin pour vous sentir mieux.  

La deuxième partie de ce blog examinera comment identifier les émotions et les besoins.  

Dr. Mélodie Brown, D. Psy., C. Psych., est psychologue clinicienne et co-fondatrice du CFIR (St. Catharines). Elle offre de la psychothérapie individuelle aux adultes et aux couples, ainsi que des évaluations psychodiagnostiques pour les adultes, en français et en anglais. Elle offre aussi de la supervision clinique à des étudiants qui terminent leur maitrise ou leur doctorat en counselling ou psychologie clinique. 

Boîte à outils pour la régulation des émotions- Partie 2 

Comme les émotions sont nécessaires et font parties de l’expérience humaine, il est possible de développer la régulation des émotions afin de pouvoir apprendre à mieux les gérer. Ci-dessous, vous pouvez trouver des techniques et des outils que vous pourriez utiliser pour développer et améliorer votre régulation et tolérance des émotions (Harris, 2019 et Van Dijk, 2012). Vous pouvez aussi les ajouter à votre boîte à outils pour vous sentir plus prêt lorsque vous en aurez besoin (par exemple, durant un moment d’émotions plus intenses).  

  1. Exercice de grounding : 5-4-3-2-1  

En faisant l’expérience d’émotions difficiles ou intenses, nous pouvons se ramener au moment présent en effectuant un exercice de grounding et en utilisant nos 5 sens. Ceci peut aussi augmenter notre sentiment de gestion de nos émotions.   

Commencez par prendre 3 grandes respirations et ensuite :  

  • Nommer 5 choses que vous pouvez voir.  
  • Nommer 4 choses que vous pouvez entendre.  
  • Nommer 3 choses que vous pouvez toucher.  
  • Nommer 2 choses que vous pouvez sentir.  
  • Nommer 1 chose que vous pouvez goûter.  
  1. Exercice de respiration  

Vous pouvez aussi essayer un exercice de respiration pour relaxer votre corps, ralentir vos sensations, vos émotions et vos pensées, et vous sentir plus calme. Ceci peut mener à un niveau de stabilisation des émotions. 

Commencez par mettre votre main sur votre ventre et ensuite:  

  • Inspirez pendant 4 secondes par le nez. 
  • Expirez pendant 6 secondes par la bouche. 
  • Continuez pendant 1-2 minutes ou jusqu’à ce que vous vous sentiez plus calme. 
  1. Activités apaisantes 

Une fois que nous avons pratiqué la respiration ou le grounding, et que le niveau d’activation des émotions est plus bas, nous pouvons passer aux pratiques d’auto-soins. Par exemple, il peut être utile de pratiquer une activité apaisante pour relaxer et calmer nos expériences et sensations physiques et émotionnelles. Il est important de prendre soin de nous et de trouver une activité qui nous fait du bien.  

Par exemple :  

  • Allez se chercher un thé ou café  
  • Prendre un bain chaud ou une douche chaude  
  • Allez dehors et prendre de l’aire fraîche 
  • Écouter de la musique  
  • Danser, bouger ou faire de l’exercice 
  • À vous d’en découvrir! 
  1. Conscience de soi (self-awareness

Lorsque nous avons retrouvé un niveau de stabilisation des émotions ou que l’émotion est tolérable, il est recommandé de développer la conscience de soi en réfléchissant sur l’expérience émotionnelle. Essayer d’observer comment vous vous sentez et de nommer votre émotion. Explorer cette émotion sans la juger. Est-ce qu’elle apporte des sensations physiques? Des actions ou des comportements? Des pensées? Qu’est-ce qui a mené à cette émotion? 

Si vous rencontrez des difficultés à réguler vos émotions, à les identifier et à les reconnaître ou vous croyez que vos émotions peuvent causer des difficultés dans votre vie, la thérapie peut être un processus qui peut vous aider à développer la régulation émotionnelle. Les thérapeutes du CPRI-CFIR sont disponibles pour vous soutenir dans ce processus et peuvent vous aider à développer votre compréhension de la fonction de vos émotions et comment les gérer. Vous pouvez nous contacter par l’adresse courriel admin@cfir.ca et un membre de notre équipe sera heureux de vous aider.  

Alexie Carrière, M.Éd., P.A.(Stagiaire) est une psychothérapeute autorisée (stagiaire) qui offre de la thérapie en anglais et en français aux adultes. Elle utilise une approche intégrative et a de l’expérience à soutenir des individus avec différentes préoccupations, incluant les difficultés avec la régulation des émotions, l’anxiété, le fonctionnement sexuel, les traumatismes, la dépression, l’estime de soi et l’image corporel.    

Boîte à outils pour la régulation des émotions- Partie 1 

Chaque jour, nous faisons l’expérience de plusieurs émotions. Elles jouent un rôle sur nos comportements et nos pensées, et guident nos actions. Elles ont différentes fonctions, telles que la motivation et la communication. Par exemple, la peur peut nous motiver à fuir une situation ou à se cacher d’un danger. La tristesse peut provoquer des larmes dans nos yeux et nous pouvons baisser la tête. Dans une situation sociale, ces expressions et changements physiques peuvent communiquer à une autre personne que nous sommes tristes (Harris, 2019 et Van Dijk, 2012).  

En tant qu’êtres humains, il est normal et nécessaire d’avoir des émotions. Certaines sont plus difficiles que d’autres, comme l’anxiété et la colère, et il est normal de vouloir arrêter de les ressentir ou même d’essayer de s’en débarrasser. Comme nos émotions sont nécessaires, il n’est pas possible de s’en débarrasser complètement. Nous pouvons toutefois apprendre à les réguler. La régulation des émotions est la capacité à comprendre, à nommer, à exprimer, à gérer et à tolérer nos émotions.  

La régulation des émotions est une capacité qui peut s’apprendre et se développer. En apprenant la régulation de nos émotions, nous pouvons développer une meilleure qualité de vie, avoir le sentiment de mieux gérer et tolérer nos émotions, améliorer nos relations interpersonnelles et réduire l’impact des émotions difficiles sur notre bien-être (Harris, 2019 et Van Dijk, 2012). Un professionnel de la santé mentale peut vous aider à mieux comprendre les signes physiologiques de vos émotions afin de pouvoir mettre en mots vos expériences internes. Par exemple, l’accélération du battement de cœur, la respiration rapide et le sentiment de « papillons dans le ventre » peuvent indiquer l’anxiété. La sensation de chaleur, la tension dans la poitrine et le serrement de la mâchoire peuvent indiquer la colère. Vous pouvez ensuite apprendre des stratégies de régulation des émotions pour gérer ces signes physiologiques.  

Veuillez voir la partie 2 de ce blog pour trouver des techniques et des outils que vous pourriez utiliser pour développer et améliorer votre régulation des émotions.  

Si vous rencontrez des difficultés à réguler vos émotions, à les identifier et à les reconnaitre ou si vous croyez qu’elles peuvent causer des difficultés dans votre vie, la thérapie peut être un processus qui peut vous aider à développer la régulation émotionnelle. Les thérapeutes du CPRI-CFIR sont disponibles pour vous soutenir dans ce processus et peuvent vous aider à développer une compréhension de la fonction de vos émotions et comment les gérer. Vous pouvez nous contacter par l’adresse courriel admin@cfir.ca et un membre de notre équipe sera heureux de vous aider.  

Alexie Carrière, M.Éd., P.A. (Stagiaire) est une psychothérapeute autorisée (stagiaire) qui offre de la thérapie en anglais et en français aux adultes. Elle utilise une approche intégrative et a de l’expérience à soutenir des individus avec différentes préoccupations, incluant les difficultés avec la régulation des émotions, l’anxiété, le fonctionnement sexuel, les traumatismes, la dépression, l’estime de soi et l’image corporel.    

Que puis-je faire pour progresser dans mon processus de changement? Partie 2

Dans cette deuxième partie du blog sur les étapes du changement, quelques techniques vous sont partagées pour vous aider à passer d’un stade à l’autre ou à soutenir un proche qui vit un processus de changement.Notez, cependant, que revenir à une étape précédente n’est pas un échec. Peut-être cela peut-il êtreconsidéré comme un rappel que plus de travail devait être fait à l’étape précédente avant de passer à lasuivante. Les humains changent constamment et s’adaptent à des situations externes et internes; parconséquent, il est normal que notre motivation fluctue également.

  1. Pré-contemplation : À ce stade, comme nous ne sommes peut-être pas encore conscients des conséquences du comportement, il peut être aidant de l’évaluer, et de réfléchir à ce que l’on veut. End’autres termes, nous voulons être plus conscient du comportement et de ses impacts.
    • Comment aider quelqu’un au stade de la pré-contemplation:
      • Offrir votre support et écoute active.
      • Fournir de l’information sur les répercussions du comportement, sans porter de jugement.
  2. Contemplation : Maintenant que vous commencez à connaître les répercussions du comportement,vous serez plus en mesure d’identifier les avantages et les inconvénients d’apporter un changement.Cela peut aider à considérer comment votre vie pourrait être différente si vous modifiez le comportement de quelconque façon.
    • Comment aider quelqu’un à l’étape de la contemplation:
      • Discuter des avantages et des inconvénients du changement avec la personne.
      • Laisser la personne décider elle-même si elle veut changer le comportement.
  3. Préparation : À ce stade, nous voulons identifier tous les obstacles qui peuvent entraver auchangement, ainsi que les compétences et les étapes nécessaires pour y parvenir.
    • Comment aider quelqu’un à l’étape de la préparation:
      • Aider la personne à identifier les obstacles potentiels.
      • Encourager la personne dans sa décision et sa planification.
  4. Action : Ici, nous voulons utiliser votre système de soutien et vos stratégies d’adaptation pour que lechangement se produise aussi longtemps que possible. N’oubliez pas qu’il est normal de revenir à l’étape de la préparation (ou à une autre étape précédente) et de penser à plus d’avantages et d’inconvénients ou d’identifier d’autres obstacles qui ont complexifié la mise en place du plan d’action.
    • Comment aider quelqu’un à l’étape de l’action:
      • Contacter la personne et prenez de ses nouvelles.
      • Rappeler-lui les avantages à long terme de ses objectifs.
      • Jouer un rôle de soutien dans la vie de la personne.
  5. Maintien : Une fois que le plan d’action a été mis en pratique, nous voulons identifier des stratégies etdes outils d’adaptation pour aider à le maintenir pendant une plus longue période de temps. L’idée estd’avoir des outils qui peuvent être utiles pour vous soutenir lorsque vous vivez différentes émotions (parexemple: Vers quoi/vers qui vous tournerez-vous lorsque vous serez heureux? Quand vous êtes triste?Vous sentez-vous à risque de revenir à l’ancien comportement si vous avez une mauvaise journée?)
    • Comment aider quelqu’un à l’étape de la maintenance:
      • Aider la personne à élaborer un plan pour la soutenir à long terme.
      • Rappeler à la personne ses forces et ce qu’elle a accompli jusqu’à présent.

Si vous éprouvez des difficultés à changer un comportement ou si vous avez de la difficulté à soutenir unproche dans son propre processus de changement, sachez qu’il y a des thérapeutes au CFIR-CPRI qui sontdisponibles pour vous soutenir. Nos professionnels sont formés pour vous aider à mieux comprendre ce quivous empêche d’atteindre les changements que vous souhaitez, et de développer votre motivation. Contactez-nous via admin@cfir.ca et un membre de notre équipe se fera un plaisir de vous aider.

Natalie Guenette, M.A., R. P. est une psychothérapeute autorisée qui travaille avec des adultes en anglais eten français. Elle travaille avec un cadre intégratif et fournit des services à ceux qui éprouvent un large éventailde difficultés, y compris la consommation de substances, la dépression, l’anxiété, l’estime de soi et lestraumatismes.

Pourquoi je ne peux pas changer? Partie 1

Vous êtes-vous déjà senti coincé et incapable de changer un comportement ? Vous n’avez pas la motivation de faire le changement nécessaire ? Vous vous sentez comme si ce n’est pas encore le bon moment ? C’est peut-être parce que vous êtes encore ambivalent par rapport au changement. 

Le modèle théorique (Prochaska et al., 1992) décrit 5 étapes que les gens rencontrent lorsqu’ils essaient de changer. Les recherches montrent que ce modèle peut être efficace à changer une variété de comportements, tels que les dépendances (Rahian, N. & Cogburn, M., 2023). Il est important de noter qu’il est commun, et normal, de passer d’une étape à une autre, et même de faire un retour vers une étape que nous avions précédemment « terminée », car le processus de changement n’est PAS linéaire. 

  1. Pré-contemplation : À ce stade, les gens ne voient pas leur comportement comme un problème et, par conséquent, ne pensent pas nécessairement à le changer. Il peut y avoir une résistance à apporter desmodifications et /ou à recevoir de l’aide. On nie souvent le comportement problématique.
  2. Contemplation : Dans cette deuxième phase, les gens commencent à reconnaître que le comportement peutêtre problématique et commencent à envisager un changement. En raison de l’ambivalence autour duchangement, il est fréquent que les gens restent coincés à ce stade pendant un certain temps. À l’étape de lacontemplation, les gens considèrent généralement les avantages et les inconvénients du changement. Par contre, les inconvénients à modifier le comportement continuent de peser plus dans la balance.
  3. Préparation : Les gens s’engagent à changer à ce stade et ont généralement commencé à prendre desmesures pour changer. Un plan d’action est établi, et les avantages du changement l’emportent maintenantsur les inconvénients dans la balance.
  4. Action : À l’étape de l’action, les gens participent activement à la modification de leur comportement. C’estgénéralement le stade le plus court, et aussi l’étape où les gens sont les plus à risque de revenir aucomportement initial, ou, en d’autres termes, de rechuter.
  5. Maintien : Cette dernière étape est atteinte lorsque les gens ont maintenu le changement pendant environ sixmois. Le risque de rechute a diminué, et les gens renforcent leur confiance dans leur capacité à maintenir lesnouvelles stratégies d’adaptation développées tout au long du processus de changement.

Les thérapeutes de CFIR-CPRI peuvent vous aider à vous soutenir dans votre processus de changement pourmieux comprendre ce qui vous empêche d’atteindre les changements que vous espérez, et aussi pourdévelopper votre motivation au changement. Contactez-nous via admin@cfir.ca et un membre de notre équipese fera un plaisir de vous aider.

Natalie Guenette, M.A., R. P. est une psychothérapeute autorisée qui travaille avec des adultes en anglais eten français. Elle travaille avec une approche intégrative et offre des services à ceux qui éprouvent un largeéventail de difficultés, y compris la consommation de substances, la dépression, l’anxiété, l’estime de soi et lestraumatismes.